Mettez un manchot dans votre PC
Dernière modification 25 septembre 2015
mount -f type-de-filesystem -o options filesystem-à-monter répertoire-de-montage
Les types les plus courants sont:
- ext2 (type par défaut), c'est le filesystem linux par
défaut,
- vfat, FAT16 ou FAT32 de Win95 ou Win98,
- nfs, filesystem distant se trouvant sur une autre machine,
Sans la mention de -o options, on a les options par
défaut, qui sont:
- rw, lecture et écriture
- suid, prise en compte les bits Set-UID ou
Set-GID des fichiers se trouvant sur le système
monté,
- dev, interpréter les
fichiers spéciaux de
périphériques présents sur le
système de fichiers (voir le cours unix pour la
signification de fichiers spéciaux),
- exec, permet l'exécution de fichiers binaires,
- async toutes les entrées/sorties sur le
système de fichiers seront asynchrones (comprenne qui pourra ;-)
...)
D'autres options existent qu'on peut illustrer par cet exemple:
mount -t vfat -o uid=5001,gid=5000,umask=022 /dev/hda1 /windoze
Cette commande permet de monter la partition Windows
identifiée par /dev/hda1 dans le répertoire /windoze,
l'utilisateur avec l'uid 5001, et appartenant au groupe de gid 5000,
sera propriétaire de tous les fichiers. Quand ce dernier
créera un fichier, celui-ci aura pour droit 755 (rwxr-xr-x) qui
correspond à un umask de 022 en notation octale, pour
simplifier 0 correspond à 7 (rwx), 2 à 5(r-x), 1 à
6(rw-), et 3 à 4(r--).
Pour monter un file system nfs (répertoire /alphonse
de la station distante obelix) sur le répertoire
d'accrochage /alphonse, on tapera:
mount -t nfs obelix:/alphonse /alphonse
Pour monter une disquette DOS, on tapera:
mount -t vfat /dev/fd0 /mnt/floppy
NOTE: Le répertoire d'accrochage doit exister, vous devez préalablement le créer avant montage.
La commande umount sert à démonter le filesystem, elle a deux syntaxes possibles:
umount filesystem
ou
umount répertoire-d'acrrochage
Généralement on appelera mount dans une ligne
de commande que dans des cas bien précis, on peut tout mettre
dans un fichier appelé au boot ou à l'action de la
commande mount -a.
filesystem répertoire-d'accrochage type de filesystem options de montage paramètre pour dump (commande de sauvegarde) paramètre pour fsck
Pour le paramètre de dump, si on a 0 cela signifie
que le filesystem en question ne sera pas sauvegardé à
l'appel de dump. Il le sera dans le cas contraire.
Le dernier paramètre correspond à l'ordre dans lequel
fsck devra vérifier les filesystems, le premier (celui avec
numéro 1), doit être nécessairement la partition /,
les autres peuvent être à 2, pour ne demander de
vérification, il suffit de mettre 0.
Quelques exemples maintenant:
Montage d'une partition windows dans le répertoire /windoze, l'utilisateur ayant l'uid 5001 et appartenant au groupe d'uid 5000 en sera le propriétaire, les fichiers créés dans cette partition auront pour droit 755 (umask=022 voir plus haut). Les options par défaut sont: rw,suid,dev,exec,auto,nouser, et async.
/dev/hda1 /windoze vfat uid=5001,gid=5000,umask=022,defaults 0 0
Montage d'une disquette dans le répertoire /mnt/floppy:
/dev/fd0 /mnt/floppy auto sync,user,noauto,nosuid,nodev,unhide 0 0
Le type de filesystem auto permet en fait de tester les types
suivants : minix, ext, ext2,xia,iso9660,
il n'y a pas vfat dans la liste, c'est pourquoi je vous
conseille de changer auto en vfat, si vous n'avez
l'habitude de monter que des disquettes DOS.
L'option user permet qu'un utilisateur ordinaire non root,
puisse monter la disquette, pour cela il lui suffira de taper:
mount /dev/fd0 ou /mount /mnt/floppy
L'option noauto permet que la disquette ne soit pas montée au boot, il faut explicitement taper une des deux commandes citées précédemment. On rajoute les options nodev (pas d'interprétation des fichiers spéciaux) et nosuid (pas de prise en compte des bit suid) pour des raisons de sécurité. L'option unhide permet de visualiser aussi les fichiers cachés.
Pour monter un filesystem nfs, on tapera la ligne:
obelix:/alphonse /alphonse nfs defaults 0 0
Une fois que /etc/fstab a été modifiée, il faut soit rebooter pour prendre en compte les modifications, ou tout simplement taper:
mount -a
Tous les filesystems indiqués dans le fichier seront montés sauf ceux qui possèdent l'option noauto, qui demande la saisie explicite de la commande mount (exemple plus haut avec la disquette).
ATTENTION: Vous devez faire en sorte que les uid et gid de vos utilisateurs soient strictement identiques entre votre serveur NFS et vos clients NFS, le mieux est de configurer un domaine NIS.
Pour cela on doit installer les packages nfs-utils-clients et nfs-utils. Pour lancer les services NFS il suffit maintenant de taper
systemctl start nfs-server
pour qu'il soit lancé à chaque boot on tapera
systemctl enable nfs-server
Configurer la partie serveur NFS
Pour cela on doit configurer la partie serveur, le poste linux qui
partagera ses répertoires.
Pour les clients il faudra installer le package nfs-utils-clients.
Maintenant nous allons configurer les répertoires à exporter et vers quelles machines. Tout cela se passe dans le fichier /etc/exports de la machine serveur NFS qui a pour nom obelix, admettons que vouliez exporter "partager" votre répertoire /alphonse à la station zoulou en lecture écriture (rw) et en lecture seule (ro) à shuttle, le fichier contiendra donc:
/alphonse zoulou(rw) shuttle(ro)
Pour que le fichier soit pris en compte, en tant que root vous devez taper:
exportfs -a
NOTE: A chaque modification de ce fichier, vous devrez taper
cette commande pour que la modification soit prise en compte. Pour avoir
une idée des répertoires exportés, il suffit de
taper
exportfs
Configuration de la partie cliente NFS
Sur une machine cliente NFS pour monter des filesystems exportés
par un serveur NFS, vous devez modifier le fichier /etc/fstab.
En reprenant notre exemple, sur la machine cliente zoulou, cela donnera
la ligne supplémentaire (en plus des montages de partitions
habituelles):
obelix:/alphonse /alphonse nfs defaults 0 0
/alphonse (deuxième champ de la ligne) étant le point de montage sur zoulou, c'est un réperoire à créer.
ATTENTION: Ce répertoire doit être vide avant tout montage.
Pour prendre en compte le montage vous devez taper:
mount -a
ATTENTION dans le cas de NFSv4 (mandriva 2010 spring par exemple) il faudra sur le client éditer le fichier /etc/sysconfig/nfs et modifiez la ligne suivante comme ceci
NEED_IDMAPD=yes
Il n'y a rien à modifier dans le fichier /etc/sysconfig/nfs pour une config sous Mageia
Vous avez besoin du package samba-client pour bénéficier de la commande smbmount.
Pour monter le partage sous /mnt/marcel, tapez maintenant en tant que root la commande:
Partage déclaré en Accès complet sans mot de passe
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/
Un mot de passe vous sera demandé c'est celui de root, pour éviter d'avoir à rentrer un mot de passe il suffit de taper :
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/ -o guest
Un rapide coup d'oeil sous /mnt/marcel et on voit que les
fichiers et répertoires sont à 755 et le
propriétaire est root (de même que le groupe), en d'autres
termes seul lui pourra écrire dans la partition.
Pour spécifier un utilisateur précis, par exemple celui
qui a l'UID 500 et qui fait parti du groupe ayant le GID 500, on tapera :
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/ -o uid=501,gid=500,guest
Si vous voulez que tous les utilisateurs du groupe 500, puissent écrire dans le partage monté, il faut changer les droits des fichiers (fmask) et ceux des réperoires (dmask), en les mettant à 775 par exemple.
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/ -o uid=501,gid=500,fmask=775,dmask=775,guest
Un autre utilisateur pourra donc écrire dans le partage mais le fichier appartiendra toujours à l'utilisateur d'UID 500.
Partage déclaré en Accès selon mot de passe avec mot de passe
En récapitulant ce qu'on vient de dire précédemment, cela nous donne la commande :
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/ -o password=mot-de-passe,uid=501,gid=500,fmask=775,dmask=775,guest
Pour démonter il suffira de taper :
umount /mnt/marcel
Il sera peut être nécessaire de spéficier le compte windows de connexion, comme ceci
smbmount //windoze/marcel /mnt/marcel/ -o username=compte-windows
password=mot-de-passe,uid=501,gid=500,fmask=775,dmask=775,guest
NOTE Sur des anciennes versions de smbmount (2.0.3) qu'on retrouvait sur la mandrake 6.0 ou la Red Hat 6.0, la syntaxe est la suivante :
smbmount //windoze/marcel -U toto%mot-de-passe -c "mount /marcel -g 500 -u 501"
On va donc monter le partage dans le répertoire /marcel,
l'utilisateur toto (uid 501, du groupe ayant le gid 500 )sera
propriétaire des fichiers. Avec la RH6.1 et la Mdk6.1, smbmount
est passé à la version 2.0.5a, l'option -c a
disparu, du coup pas moyen de lui spécifier un nom d'utilisateur
propriétaire des fichiers.
Installation
Pour installer l'automonteur, vous devez installer le package autofs
pour une Mageia sur la machine cliente qui requière préalablement l'installation du package nfs-utils.
Configuration de la machine serveur
Vous devez configurer la machine qui souhaite partager ses filesystems,
la configuration est en tout point identique à celle d'un serveur NFS. Vous
devez installer le package NFS server (nfs-utils et
nfs-utils-client) et configurer /etc/exports. Si l'on veut
partager par exemple le répertoire /alphonse et /roger aux
machines zoulou en lecture, écriture et le
répertoire/rogeren lecture seule à shuttle,
et le /mnt/cdrom (le répertoire de montage du CD-ROM)
à tout le monde, voici le contenu du dit-fichier.
/alphonse zoulou(rw)
/roger shuttle(ro)
/mnt/cdrom
N'oubliez pas de taper en tant que root exportfs -a pour que le fichier soit pris en compte.
Vous pouvez maintenant lancer le serveur
systemctl restart nfs-server
Configuration de l'automontage sur la machine cliente
Admettons que le serveur NFS se nomme obelix, sur la machine
cliente, on voudra monter les filesystems NFS /alphonse, /roger
et /mnt/cdrom dans /obelix. On souhaite donc avoir
l'arborescence suivante sur la machine cliente après automontage:
/obelix | roger | |||
alphonse | ||||
mnt | cdrom |
Pour cela on va créer un fichier /etc/auto.master contenant:
/obelix /etc/auto.obelix --timeout=60
/obelix (à créer préalablement) est donc
le point de montage des différents filesystems exportés par
obelix, timeout (en secondes) est le temps au bout duquel
les filesystems seront automatiquement démontés, s'ils
sont non utilisés (non accédés).
On crée ensuite le fichier /etc/auto.obelix contenant:
roger
-fstype=nfs
obelix:/roger
alphonse
-fstype=nfs
obelix:/alphonse
cdrom
-fstype=nfs
obelix:/mnt/cdrom
Ca y est, on peut lancer l'automonter sur la machine cliente, en lançant:
systemctl restart autofs
Par la suite au reboot de la machine, le service sera
automatiquement lancé.
Utilisation
A l'utilisation l'automontage est particulièrement
déconcertant, allez dans le répertoire /obelix, et
tapez ls, vous verrez qu'il est
vide ! Les répertoires roger, alphonse et /mnt/cdrom
n'ont pas été montés. Et pour cause vous n'y avez
pas encore accédé, vous devez taper explicitement cd
/obelix/roger pour que le répertoire /roger se monte.
Au bout de 60 secondes, d'inactivité, le répertoire sera
automatiquement démonté et obelix paraîtra
à nouveau vide.
Ceci impose de connaître au préalable les noms des
filesystems exportés.
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